28 septembre 2005
Si vous venez
Vos esquives nées de votre riche adresse rouvriraient des yeux pleins de flammes,
Vos costumes comme des ivresses inconnues déplieraient mes quadriges compulsifs,
Mes volumes féconderaient au son de vos expirations d'ombres à désarmer.
Entrez vos murmures sous mes ifs disposés, que je vienne voir vos lèvres vacillantes;
Entrez votre majesté, que la déraison nous ravive,
Entrez maintenant vos caravelles en mes baisers de satin et commencez ces harmonies nouvelles et lascives.
Publicité
Commentaires