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Les lettres d'arslan
1 février 2006

Amoureux

Ce majeur en lamentations est volant en verbosités.
Du coin de mon oeil, là-bas et derrière le pilier:
Il est la veste noire, le pantalon noir et les mots gris,
Elle lui oppose ses yeux accablés,
Regorgés de soupirs,
Ondulants de désir.

Ils sont là et ses mots sont lourds et longs, le cuistre maladroit.
Me lever et lui foutre une baffe?
Elle me suivra vite sa chienne aux tremblements sexuels.
Mais non...Il continue le rossignol.
Elan jamais arrêté, phrases tombées à la chaîne:
Les bêtes fécondités du mot, et voilà et voilà.

Face à elle, il vit de la nostalgie de ses absences;
Elle est la Fontaine à portée de mains,
Il est le ressassement jamais fini de rêveries d'amours.

- Et si seulement tous les forts en verbe étaient doués en amour physique

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