Les lettres d'arslan - /Exister par les lettres/

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15 septembre 2005

Proposition pour incipération

Un animal plein de formes en devenir de crampon, Comme un baveur pris à cascader les jus sur des lippes animées.C'est le satyre poursuiveur de la nymphe jailli contre le navrement;Corps nus, pleins, Royaux et débarassés de matières inutiles, délivrés...

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15 septembre 2005

Note liminaire

Apportez vos pommes, placez la nappe sur la table (évitez de préférence les faux-plis), Ne vous souciez pas des antesques et parez au qui-vive, les âmes n'en reviendront pas. Epluchez les fruits sans vergogne, Incisez la chair et placez vos lèvres là...

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14 août 2005

7.

Cette voix de soie revenue de sa mise au loin. Ce timbre, précis et claqué, Fusé sinueusement à exploser les mines, Dégorgeur de courants d'aigres et douces souvenances D'ailleurs et d'autrefois: C'est une futée haute, sifflante, un peu précieuse; L'image...

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9 août 2005

6.

Trois coups portés. Trois coups brefs et réguliers comme une tocante, qui glissent sur la porte. Des traces au léger sifflement portées au pavillon, descendues le long du canal, arrivées en train heurté.Et directement, à la limite de son apparition, ce...

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9 août 2005

Des airs absents

Ca commence sur une plage d'Oranie ondulée d'andalouses, S'invite dans un frisquet de nocturne aux sables d'erg. Face sud, la passagère se marie à la nervosité du blues, Prend le salin de larmes de nostalgie. Le temps dévalé croûte les murs de pisé, libère...

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9 août 2005

5.

Mon appartement bourgeois a de grandes fenêtres donnant sur les sommeils d'un quartier de la rive gauche. Le silence d'ennui y est seulement perturbé par des bruits mécaniques échappés de camions et automobiles qui foncent vitres baissées. A peine des...

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12 avril 2005

4.

L’entreprise. L'entreprise mange ses gens dans une obscurité aspirante qui condamne toutes les forces humaines laissées libres : Des chars de clochards sans misère y sont engouffrés par rangées entières. On voit ces habitants du grand néant meublé s’esquinter...

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25 mars 2005

fermeture pour inventaire

Parti pour une cure de sables et d'inspiration. Mirages, mirages.Rdv vers le 10 avril, par là

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17 mars 2005

3.

Mes brefs passages à la cantine du douze heures deviennent anecdotiques. Je me souviens que les gueules y viennent s'abîmer dans un sinsitre bruit de violence consentie tout en parfumant leurs futals à la friture. Un dégoût qui m'arrive sur des roulettes...

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15 mars 2005

2.

Aujourd'hui, le front collé contre cette froide fenêtre, je tâte de nouveaux champs de colère, j'expérimente l'expression d'une rage dirigée contre ma moderne firme. Celle dans laquelle j'évolue depuis quelques années ne ressemble à rien au delà de l'absolue...

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